Gentilshommes démocrates : le vicomte de Noailles, les deux La Rochefoucauld, Clermont-Tonnerre, le comte de Castellane, le comte de Virieu

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effroyable éclate. Virieu est dans son élément.

Voici en quels termes le bailli, son cousin, peint son attitude:

« Dès le commencement de cette discussion, il m'a semblé voir deux partis, l’un en faveur du due d’'Orléans, ou plutôt l'un pour et l’autre contre ce prince.

« M. de Virieu voulut que la motion sur la branche d'Espagne fût agitée pour ne laisser, dit-il, aucun moyen de favoriser les troubles. Mais loin de les faire cesser, la discussion d’une semblable question les a causés, et ils ant duré trois séances ou plutôt trois jours. On a dit que les puissances de l’Europe seules décideront, lorque le moment sera venu, parce qu'il s’agit de leur tranquillité et de conserver la balance politique dans son équilibre, duquel dépend le repos du continent. On a dit de fort belles choses, on a fait de belles harangues pour et contre; mais les débats ont été si vifs, les séances si tumultueuses, qu'on ne s’entendait pas et qu'il a fallu tout le sang-froid et la prudence de M. le président pour ramener le calme et l’ordre (4). »

Un des biographes de Virieu raconte une conversation que le soir de la discussion il eut avec Mirabeau.

Virieu disait: :

« Le grand nombre de têtes existantes dans la famille royale nous met heureusement à l’abri de craindre de longtemps l'ouverture de la difficulté qui vient de s'élever au sujet des droits de la branche d'Espagne. (1) Archives de Parme. Dépêche du 21 septembre 1789,