Histoire du protestantisme français pendant la Révolution et l'Empire
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à une transaction dont voici le passage important :
« La Faculté de théologie... promet collectivement et de la manière la plus solennelle, ainsi que chaque professeur le fait ici individuellement, de ne s’écarter en rien, dans ses enseignements, de la doctrine chrétienne reçue et professée dans les Eglises réformées de France. »
Il y avait là certes matière à de nouvelles et plus vives controverses sur ce qu'il fallait entendre par la doctrine reçue. De guerre lasse et sous l'influence du gouvernement, chacun voulut bien croire que tout brandon de discorde avait disparu. Et les cours n'avaient pas encore recommencé qu’Esaïe Gasc était emporté par une attaque d’apoplexie (28 octobre 1813).
On a mis beaucoup de passion, récemment encore, à discuter qui des deux partis en présence était dans son droit, et on est allé jusqu'à incriminer avec une certaine violence les personnalités en lutte, Bonnard, qu'on a représenté volontiers comme un brave homme avec qui il était impossible de discuter, Fros-
sard, qui aurait été une sorte d’indécis désireux