Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

126 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

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Il y a, en outre, à faire nombre d’observations de détail.

P.3. On nous parle du grand-père du général, Jean Ours, jardinier à Bollène, dans le Comtat Venaissin. Il valait mieux, ce semble, l’appeler, comme dit le général dans une note inédite, Jean-François, maître jardinier.

P. 12. Il est assez difficile de connaître les débuts du général, et ce n’est pas sans raison que les bureaux de la guerre se plaignaient au mois d'août 1795 (p. 613) de n’avoir pas toutes les preuves de ses services. M. Laval conjecture que, comme la plupart des jeunes gens de famille du Comtat, Dours avait fait son éducation au collège des jésuites d'Avignon, et Dours, en effet, dans deux notes inédites, rapporte qu’en 1754 il sortait du collège. M. Laval nous dit que son héros prit le nom de Saint-Ciergues — d’une métairie achetée en 1738 par son père au quartier de Nègrepelisse, commune de Mondragon (p. 7) —et, en effet, nous voyons que Dours est toujours appelé dans les commencements de sa carrière Saint-Ciergues ou plutôt Saint-Cirque, Saint-Cirq, Saint-Cisque et même Saint-Cyr.