Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE GÉNÉRAL DOURS 131

Et pourquoi plus loin (p. 30) écrit-il que Dours a été officier de la garde du roi ?

P. 23. Notre auteur rapporte un mot de Dours qui prétend avoir été « décoré de l'ordre militaire », et il croit avec raison que Dours veut parler de l’ordre de Saint-Louis. Mais il a vainement cherché ; il n’a pas trouvé la date de la nomination. C’est que Dours, soit sous le nom de d’Ours, soit sous le nom de Saint-Ciergues, n’a jamais été chevalier de Saint-Louis ; les registres de l’ordre, feuilletés par nous, en font foi. Et Dours assure en 1793 (p. 588), qu’il a, « un des premiers, quitté la croix que distribuait le tyran et que ce tyran avait avilie; il assure qu'il a, & un des premiers, renvoyé à la Convention cette croix dont il avait été pourvu en 1775 en récompense de ses services » !

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Voïei (p. 73-79) Dours entré dans l’armée révolutionnaire, dans l’armée du Midi menée par le général Carteaux et le représentant Albitte qui veulent profiter de l’expérience de ce « vieux militaire ». 11 a été nommé d’abord adjudant général chef de brigade ; cela est certain ; il l’a écrit plus tard, et Albitte, demandant les brevets de Dours au ministre, affirme que son