Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE GÉNÉRAL DOURS 137

et de Mouret restèrent sous les armes) et Delaborde, la droite (c’est Delaborde qui attaqua l’'Eguillette, qui commanda les troupes chargées d’emporter la redoute anglaise et qui, à la tête du 2° bataillon de la Côte-d'Or, entra des premiers dans le fort Mulgrave).

Id. M. Laval ajoute que Brulé commandait au Cap Brun l'artillerie de la division Läpoype. Non. Brulé ne commandait pas au cap Brun l'artillerie de la division Lapoype. Le futur général Brulé qui périt quatre mois plus tard au combat de Saorgio, n'appartenait pas à l’artillerie; il était chef du 2 bataillon de la Côted'Or et un des officiers les plus considérés de lParmée ; il avait, sous les yeux de Doppet, le 15 novembre, mené les républicains à l’inutile assaut de la redoute anglaise; il commandait le détachement de la plaine ou les troupes campées dans la plaine de la Seyne; c’est pourquoi il assistait aux conseils de guerre du 25 novembre et du 11 décembre ; c’est pourquoi, dans la célèbre nuit du 17 décembre, il mena, avec les représentants Rüicord et Fréron, la deuxième colonne de la division (et non de la brigade) Delaborde.

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De l’armée du Midi Dours passe à l’armée des