Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

STANISLAS FRÉRON 153

supplémentaire consacrée aux nouvelles et à compter du n° 103 une feuille et demie de rédaction. Mais le pauvre Camille n’arriva pas au . n° 103, et Fréron fut-il fidèle au traité? Feuilletons le journal. À partir du n° 42 — et non du n°39 — Camille promet de donner à ses lecteurs une demi-feuille — et non une feuille — de nouvelles, et il donne une demi-feuille dans le n° 42... et c’est tout f.

Une autre question à traiter, est celle de la Tribune des patriotes qui n’eut que quatre numéros. Desmoulins et Fréron étaient les rédacteurs du journal ; mais M. Arnaud ne détermine pas leur part; je crois que Camille a rédigé le tout.

Après le 10 août, Fréron est, avec Päris, enyoyé comme commissaire du pouvoir exécutif dans la Moselle. M. Arnaud aurait dû nous dire qu'il avait pour secrétaire un certain Sarcey de Sutières, l’ancêtre de notre « oncle ».

Mais il n’aurait pas dû dire que Fréron et Pàris firent nommer Kellermann à la place de Luckner : ce fut le Conseil exécutif, ce fut le ministre Servan qui nomma Kellermann.

4. 11 se peut que l’Avis important aux femmes grosses (no 42, p. 141-143) soit de Fréron. Mais M. Arnaud dit inexactement que cet Avis commence ainsi : « Une lettre nous est parvenue, signée Parochel, accoucheur, qui dit que... » L’Avis ne débute pas de la sorte, il est signé « Parochel accoucheur », et il fallait ajouter que le n° 44 (p. 251-252) donne une Réclamation de M. Parochel qui peut être encore de Fréron.