Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

194 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

Il n’a pas précisé l’époque où Fréron revint de Metz à Paris pour siéger à la Convention : en tout cas, Fréron est encore à Metz le 16 novembre 1792 et Camille, dans la seconde série de ses Révolutions (n° 12, p. 92), lui décerne cet éloge : « On a été si content de Fréron à Metz que les jacobins l’ont consigné obligeamment dans leur ville où on dit qu’il a fait des merveilles, et ils ne lui ont pas encore permis de venir prendre sa place à la Convention ».

Du reste, M. Arnaud oublie, à la fin de cette deuxième partie, — c’est là que j'aurais mentionné le fait — de nous informer que Fréron fut chargé, avec Ricord, de se rendre le 8 mars 4793 dans la section du Marais pour requérir les citoyens de voler au secours de l’armée de Belgique.

IV

1793. La troisième partie offre, elle aussi, des lacunes et des erreurs.

La mission de Fréron dans les Alpes est intéressante et on y trouve, avec une description assez inutile de la région, de curieux détails tirés de sa correspondance. Mais pourquoi ne pas rapporter ce mot expressif de Fréron, que le patriotisme des habitants est encore sous la neige, comme le sommet de leurs montagnes? Pour-