Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

456 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

Le 28 novembre, Fréron et Barras, « incapables et pressés, ordonnèrent à la batterie de la Convention d'ouvrir le feu » ; Fréron n’était pas là, et le conseil de guerre du 25 avait, au contraire, décidé que cette batterie tirerait à force.

« Les assiégés firent une sortie le soir du 29; à 5 heures, ils étaient maîtres de la batterie » ; cette sortie eut lieu le 30, à 5 heures, non du soir, mais du matin.

« Dugommier et Saliceti rallièrent les bataillons de l’Isère et de la Drôme » (id.) ; il n’est question dans les documents que du 3° bataillon de l'Isère, et Dugommier ne le rallia pas, il l’amena au contraire pour rallier les autres bataillons. À Vattaque de la redoute anglaise, Fréron, « suivi par les soldats, sauta dans les retranchements »; non, il n’est pas monté à l'assaut ; il a harangué et rallié la deuxième colonne qui tournait la redoute par la gauche et qui fut quelques instants en débandade.

Pourquoi, enfin, ne pas parler de la campagne menée par Barras et Fréron contre ces députés des clubs du Midi qui s'étaient réunis à Marseille sous le nom de Congrès républicain, contre ce petit parlement méridional qu'ils finirent par dissoudre en l’accusant assez justement d’usurper les pouvoirs et de ressusciter ie fédéralisme ?

Pourquoi ne pas parler des efforts que fit