Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

458 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

On sait quelle fut la fin de Fréron. Criblé de dettes, traqué par les huissiers, il accepta une place de sous-préfet à la résidence de Cayes à Saint-Domingue et il y mourut le 45 juillet 1802.

Trois remarques sur cette quatrième partie de l'ouvrage : encore sont-ce trois faits que M. Arnaud avait le droit d'ignorer, mais qui peut-être intéresseront nos lecteurs. *

Voici le premier fait. Barras a proposé Fréron comme secrétaire-général au Directoire.

Voici le deuxième fait. Ce fut Bonaparte qui eut d’abord lPidée de marier Pauline et Stanislas ; il était, plus que Joseph et Lucien, Pami de Fréron, au point qu’il le consultait sur ses productions et le priait de les examiner ; C’est ainsi qu’il lui soumit un écrit assez étendu, un Parallèle entre Apollonius de Tyane et JésusChrist. Et voici le troisième fait. Fréron avait fini par épouser une vieille maitresse dont il avait deux enfants. Bonaparte refusa à Madame Fréron la permission de passer avec ses enfants à SaintDomingue sur un bâtiment de guerre ; mais par une décision du 10 mai 1802 il ordonna à Duroc de donner 1.500 francs à Madame Fréron.

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Conclusion. Le livre de M. Arnaud n’est pas