Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

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de lui qu’il était un second Mack pour l’ambition et l’aveuglement. ‘

Id. Nous venons de lire dans une note de la p. 45 ces mots empruntés à Jomini, que Weyrother « était revêtu du titre de quartier-maitre général ». Pourquoi, à la p. 46, dans une autre note, répéter que « l’état-major comprenait, en outre, Weyrother, appelé aux fonctions de General-Quartiermeister » ?

P. 48, nous lisons : « L’archiduc Charles était alors occupé à l’organisation des troupes en Bohême et en Moravie. » Il faudrait supprimer cette phrase, car p. 4%, M. Picard a déjà dit: « L’archiduc Charles restait chargé de la direction de l’organisation défensive de la Bohême. »

P. 52-55, apparait le général Christian von Zweibrücken. Qu'on le nomme ainsi dans les, documents et livres allemands, soit. Mais, dans un ouvrage français, il faut, ainsi que l’a fait Carrion-Nisas, le nommer Christian de DeuxPonts, comme nous disons le comte de Linange, et non de ZLeiningen, le sire de Ribaupierre, et non de Rappoltstein, l'électeur de Bavière, et non de Bayern, — d'autant que ce Christian a été à notre service et qu'il figure sous le nom de Christian de Deux-Ponts Forbach sur la liste de nos maréchaux de camp dans la grande

1. Napoleon, II, p. 73.