Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

HOHENLINDEN 169

inintelligible, au lieu de traduire, comme faisaient du reste les Bavarois !, par « corps subsidiaire ».

Id., M. Picard dit de Wrède: « Il avait fait ses études dans l’Université de Heidelberg » ; quel français!

Id., il fut « promu effectivement colonel ». Quelle traduction bizarre de wirklicher Oberst! Faut-il apprendre à M. Picard qu’on dit « colonel titulaire » ?

P. 100, le mémoire cité est, non pas, comme le croit M. Picard, de l’archiduc Jean, mais de Weyrother. C’est ce que prouvent et le témoignage de Hüffer et le style même. Tout le passage, au surplus, est mal traduit. M. Picard écrit, par exemple : les générauæ autrichiens ignorant complètement les voies d'accès de ces foréts, et il y a dans le texte (ce qui sent bien son Weyrother) : «Nous, entièrement étrangers dans cette mer de forêts ».

P. 102, encore une faute de traduction : St nous sommes couverts sur notre flanc gauche. Il y a dans le texte bedacht et non bedecki ; il fallait donc traduire: « si nous veillons à notre aile gauche » ?.

P. 105, de même, traduire, non pas « suspen-

4. Cf. Heilmann, p. 15 et 70.

2, Tout ce qu’on traduit ici est dans Hüfer, et il fallait citer à ces pages 101-102, non les archives de Vienne, mais Hüffer.