Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

HOHENLINDEN 471

d’après les documents, Bastoul ne s’est qu’une fois saisi du drapeau, à Hohenlinden, et non à Ampfing.

P. 162, on a misen note un passage des HMémoires de Seruzier; il ne fallait même pas le citer ; Seruzier ou son arrangeur ne mérite aucune confiance.

P. 198, on nous dit que le fusilier Fauvart qui prit le général Spannocchi, lui laissa son argent et ses effets ; on pouvait et devait ajouter qu’à la prière de l’archiduc Charles dont Spannocchi avait été le maître et l’ami, Moreau relâcha surle-champ son prisonnier.

Id. « D'après l'historique du régiment n° 51, dit M. Picard, Lôpper ne fit aucun rapport parce que le désordre fut indescripüble. » Il n’était pas besoin de se référer à cet historique de régiment ; il suffisait de lire dans Hüffer, p. 468, la lettre de Lôpper au général en chef. Lôpper écrit qu'il n’envoie pas de rapport « parce que les circonstances qui se sont produites ont été si multipliées et compliquées qu'il ne peut se soumettre à ce devoir ».

P. 201, M. Picard dit qu'à Hohenlinden, à l'aile gauche, six pièces françaises démontèrent quatre pièces autrichiennes, qu’elles furent assaillies par deux escadrons de hussards et que les canonniers à leur tour chargèrent les cavaliers impériaux. Mais ce fait s'est produit à Ampfng, et non à Hohenlinden, et M. Picard le