Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

172 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

mentionne déjà plus haut, p. 148. Qu'il relise le rapport de Dessolle, et il verra que c’est à Ampfng, et non pas à Hohenlinden, que « six pièces démontent quatre pièces », qu'elles « sont chargées par deux escadrons de hussards ennemis » et que « les canonniers chargent à leur tour les hussards ». Comment M. Picard a-t-il pu, sans s’en apercevoir, reproduire p. 201 ce qu’il a écrit p. 148? Comment a-t-il pu attribuer deux fois de suite, et à Ampfing et à Hohenlinden, aux mêmes artilleurs la même action d'éclat, la même prouesse héroïque ?

P. 204. Schwarzenberg, dit M. Picard, attaqua Loipfing « avec deux lignes de deux bataillons chacune et une réserve de même force ». Non ; sa réserve ne comprenait qu’un bataillon du régiment Ligne.

Id. 11 eût fallu dire que, dans ce même combat que Schwarzenberg engagea sur les hauteurs de Tading, non sans péripéties, ce fut un bataillon de Clerfayt de sa première ligne qui, avec plusieurs pelotons de Latour, Zeschwitz et Cobourg, chassa les Français du bois de Wetting.

Id. Ce ne furent pas trois bataillons du régiment Archiduc Ferdinand et le régiment Mack qui renforcèrent les deux bataillons Murray et prirent Kronacker; ce fut un seul bataillon, et c’est pourquoi un autre bataillon du régiment Archiduc Ferdinand put se porter sur Tading.