Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

214 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

Monts, l'inspecteur général des écoles militaires, au jeune Duroc; toutefois cette note a été publiée et M. de la Tour devait la reproduire; la voici, pour son édification et pour le profit des lecteurs. Elle date de 1788: « Etat d’un élève du roi, désigné pour entrer dans la compagnie de MM. les cadets-gentilhommes se destinant à l’artillerie, M. Du Roc (Géraud-Christophe). Taille de quatre pieds, cinq pouces, trois lignes. Caractère doux et sensible. De la meilleure conduite. A parfaitement suivi son cours d’études et a fait les progrès les plus satisfaisants dans les mathématiques, et a profité de tous les autres objets de l’enseignement. A fini sa seconde ».

Autre critique. Duroc est reçu à l'Ecole d’artillerie sise à Châlons — et M. de La Tour ne nous dit pas comment, et à la suite de quel examen ni dans quel rang. Apprenons-lui donc que Duroc, après avoir passé l'examen en mars 1792 devant l’académicien Laplace, fut reçu élève sous-lieutenant le 29° sur 47.

III

Voici qui est plus grave. Duroc demeura six mois à l'Ecole de Châlons et alors, dit M. de La Tour, se passe un fait inexplicable et toujours mal expliqué. Duroc démissionne! On prétend