Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

228 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

Sa préface, d’un style vif et alerte, pittoresque et imagé, se lit avec agrément et profit. On y remarquera ce que M. de Chauvigny nous raconte des débuts d’Étienne de Laclos qui fut protégé par Alquier et par Marmont. Quel roman y at-il sous certaines lettres d’Alquier ? Évidemment, Alquier a aimé Madame de Laclos. Il invite Soulange Duperré, après la mort de son mari, à venir le rejoindre en Italie : « Ah! Soulange, si je pouvais passer ma vie avec vous! », et M. de Chauvigny ajoute qu’il y eut sans doute en Italie, entre Alquier et Laclos, « un drame intime. »

Nous ne sommes pas d'accord avec M. de Chauvigny lorsqu'il qualifie le général Beaumont de « fameux maître » : Beaumont ne fut pas un grand cavalier, un « magister equitum », et son rôle en 1796 ne lui fait pas honneur. Nous croyons aussi que M. de Chauvigny exagère un peu quand il dit qu'Étienne de Laclos connut Oudinot et Murat, qu’une certaine faveur s’attachait à ce nom de Laclos, que tous

« diligence d’eau » qui semble étonner l’éditeur, était alors usitée. — P. 451 il fallait mettre en note que Laclos se trompe en écrivant « le général Wallenstein-Tilly », puisqu’il y a un général Wallenstein et un général Tilly. — P. 481 (ot table), lire Canuel et non Cannel. — P. 193 (et table) lire Monnier et non Mounier et ajouter, pour plus de clarté, que cela se passait à Ancône. — P. 219, 221 et table, lire, non pas Ramon, mais Ramond.

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