Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

232 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

fois, et il assure que les erreurs, les omissions abondent dans l’inéraire de Perrot et dans celui de M. Schuermans, qu’il faut nous mettre en garde contre ces répertoires. Passe pour Perrot; mais c’est vraiment trop de rigueur envers M. Schuermans, et M. Lecomte a lui-même dans son livre des erreurs et des omissions à se reprocher. P. 1. Le combat de Malbosquet (ou mieux de Malbousquet) est plus connu sous le nom de combat des Arènes.

P. 2 « à Dugommier encore Bonaparte dut, un an plus tard, de pouvoir, devant Toulon, prouver une intelligence et un courage qui le firent nommer général de brigade ». Un an plus tard, ce serait alors un an après l'événement raconté plus haut, un an après le 6 décembre 1793, jour où « la France entendit pour la première fois le nom de Bonaparte ». Bonaparte aurait donc été nommé général de brigade en décembre 1794; or, il fut nommé à ce grade par les représentants le 22 décembre 1793 et cette . nomination fut confirmée le 6 février 1794 par le Conseil exécutif.

Id. « le titre de général de brigade lui fut contesté ». Non; on voulut seulement l’envoyer dans l'Ouest et le faire passer de l’artillerie dans la ligne.

Id. « Il dut partir pour Paris afin d'y plaider sa cause (25 mai 1795) ». On pourrait croire, …