L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur

SUR LA QUESTION LOUIS XVII 61

sa conscience quand elle pensait à son malheureux frère (2). Mais il faut abréger.

Je laisse aux historiens qui sont dignes de ce nomle soin d'approfondir tous ces points. Quelques-uns y sont parvenus, mais on a fait autour de ceux-là et de leurs écrits la conspiration du silence (3).

Ma tâche est autre.

Les paroles qu'elle laissa s'échapper de temps entemps au profit de personnalités dont la bonne foi ne saurait être mise en doute; celles surtout qu'on assure qu'elle prononca dans les derniers mois de sa vie. — Voir à ce sujetle Cabinet noir du comte d'Hérisson, chez Ollendorf, page 33 in fine (4).

la duchesse d'Angoulême a déclaré qu'il ne subsiste dans son esprit aucun doute sur la mort de son frère. Quelles sont donc ces cruelles choses? Elles n’ont, en tous cas, aucun rapport avec Naundorff qu'à cette époque — 1832 — personne, en France, ne connaissait et qui était alors, ignoré de tous, à Crossen, en Silésie », — ou, du moins, à peu près de tous. |

2. Comme on ne peut deviner à quelles paroles M. le rapporteur fait ici allusion, toute explication ou réfutation est impossible.

3. Je sais plusieurs spécialistes de la question qui sont à leurs ordres.

4. La première partie de la phrase (si l’on peut appeler phrases ces embryons) est vague et, par

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