L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur

SUR LA QUESTION LOUIS XVII 65

son frère, qu'elle savait vivant, fût recherché (5). Quand, sous Louis-Philippe, Naundorff voulut revendiquer le nom de Bourbon devant les tribunaux français, on a dit que la duchesse d'Angoulême écrivit au cousin abhorré, au fils du régicide Égalité, à l’usurpateur du trône de ses oncles, les rois Louis XVIII et Charles X, à celui enfin dont elle souffrait d'entendre simplement le nom, une lettre autographe pour lui demander qu’il em pèchât le procès (6), lequel, en effet, n'eut pas lieu. Pendant les seize années de la Restauration, dès qu'il s’agit de la survivance de l'enfant du Temple, les divers personnages de la famille royale restent au moins énigmatiques, sauf toutefois le duc de Berry qui ne

quelein, ou plus exactement le témoignage Martin, tout court.

Ajoutons que l’histoire, telle que l'écrit M. d'Hérisson, — ou rien, — c'est exactement la même chose.

5. Il y a ici des assertions sans preuves et une confusion. Pour M. Boissy d'Anglas, Louis XVII survivant ne pouvait être que Naundorff. Mais tel n'est pas l’avis de tousles « survivantistes ». Ainsi, même l'expression « le roi, son frère, qu'elle savait vivant », est amphibologique.

6. « On a dit! » On en a dit bien d'autres. Mais jusqu'à preuve posilive, ceci est une invention. Où est la lettre autographe ?

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