L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur

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de Berry (p. 17 du Rapport), la lettre si probante que la duchesse d'Angoulème aurait écrite à Louis-Philippe pour le prier d'empêcher le procès que Naundorff lui faisait (p. 16 et 17 du Rapport), les paroles si impressionnantes qu’elle aurait prononcées à son lit de mort et dont parle le comte d'Hérisson (p.16 du Rapport) et bien d’autres qui demandent les investigations de la science historique (5).

On se demande aussi constamment ce que le Dauphin est devenu à sa sortie du Temple et dans quel pays il a passé les douze ou quatorze années suivantes, jusqu’à son apparition en Prusse sous le nom de Naundorif.

C'est ce que je ne sais pas avec certitude.

C’est aux historiens de profession à boucher ce trou noir (4) dans l'existence de Louis XVII. D'ailleurs,

5. Tout cela, pour l’histoire, n'existe pas (Voir plus haut). — Je constate, d'ailleurs, qu'ici M. le rapporteur mentionne les paroles que la duchesse d'Angoulême avait prononcées « à son litde mort ». Plus haut (p. 16), il disait : « dans les derniers mois de sa vie » (Voir, à cette page du Rapport, la

note 4). 4. « Pourquoi un #rou noir ? » demande M. G.

Lenôtre dans le Temps du 22 mars 1911. « Ce trou aété « bouché » par Naundor!f lui-même. M. Boissy d'Anglas récuserait-il donc ce précieux témoignage ? » — Il s’agit du récit de Crossen (1831) que les « historiens » naundorffistes antidatent et