L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur

SUR LA QUESTION LOUIS XVII 83

MM. Foulon de Vaulx et Otto Friedrichs, dont votre Commission a reçu les témoignages, expliquent d’une facon lumineuse cette partie mystérieuse de la vie du grand-père des pétitionnaires (2).

Pour moi, qui me suis attelé à une besogne de justice (8), je n’ai qu'à rechercher si les pétitionnaires sont

appellent le récit de Brandebourg(1825). C'est une narration funambulesque, un roman invraisemblable et bête.

2. Il semblerait, dès lors, qu'on n'eût plus à combler le trou noir. — D'ailleurs, remarque encore M. Lenôûtre (1bid.), «les deux collaborateurs ne sont pas d'accord ». M. Foulon de Vaulx (Rapport, p. 113) trouve les histoires saugrenues, le mensonge certain. M. Otto Friedrichs accepte tout. Il est vrai qu'ayant eu, en 1895 (Voir la note 1 de la page 4 du Rapport), à traduire l'expression : die schwarzhraunen Locken, les boucles brun noir, il a supprimé l’épithète. (Le Dauphin était blond.) — Mais, malgré ces ingénieuses corrections de textes, la tentative de M. Friedrichs, né sujet allemand, reste, dit M. Lenôtre, « aussi héroïque que vaine... La méthode employée... ne relève pas de l'histoire, mais de la double vue ». M. Otto Friedrichs ne compte pas.

3. De justice ou d'histoire ? C’est ce qu'on nepeut

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