L'année de la peur à Tulle

CEE) AE

Curés, leur demandant d’empioyer leur ministère pour désabaser leurs paroissiens et les éclairer sur leurs véritables intérêts. .

La municipalité de Brive écrivit à celle de Tulle, lui faisant part d’une déhbération prise par son comité, afin de former une coalition et entretenir une correspondance journalière entre les villes de Tulle, Brive et Uzerche. Le Conseil général de Tulle répondit qu’il pensait « que rien n’était plus ulile dans les circonstances actnelles qu’une réanion des forces et des moyens de toutes les villes des quatre districts du Bas-Limousin pour le rétablissement de l'ordre, de la tranquillité publique et de la conservation du droit sacré de la propriété. » Il fut arrêté que cetto délibération serait envoyée à toutes les municipalités des districts de Tulle, Brive, Uzerche et Ussel.

La ville d’'Ussel envoya trois députés à la municipalité de Tuile, MM. Demichel de Saint-D izery, colonel, Augustin de Ponthe de Marel, lieutenant-colonel, et MarcAntoine Mari du Colombi, major de la garde nationale, qui déclarèrent, selon le procès-verbal de la séance :

Instruits que nous étions menacés de dissensions dans notre sein, ils ont voulu s’en assurer pour venir à l’instant à notre secours, en cas de besoin. Ils nous ont renouvelé les sentiments de fraternité dont cette ville n’a cessé d’éprouver les bons effets. Tous les membres du Conseil ont été pénétrés de sensibilité d’une demarche aussi flateuse et qui favorise aussi ouvertement l’union et laccord le plus parfait qu’on a toujours amb:tionné avec les messieurs de la Montaigne. En consequence on à temoigné à messieurs les députés les remerciements de la part de ia commune en les priant de concourrir et correspondre en toutes circonstances avec notre ville qui sera toujours disposée à maintenir les liens déjà formés d'une association entière avec des citoyens qu’elle regar-