L'année de la peur à Tulle

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Le tout fait en presence dudit Conseil et ont signé ceux qui ont su et les autres ont declaré ne le savoir, à Favars le susdit jour et an que dessus.

Borepow, maire ; Reynier, notable ; BosSUTRE ; RICARDE ; BRUGEILLE, procureur de la commune ; BRIVAL; BACHÈLERIE ; MarsBor ; SAuTY ; Borte.

Le même jour, 27 mai 1791, à quatre heures du soir, le maire, un officier municipal et le procureur de la commune de Favars remettaient sur le bureau du Directoire du département le procès-verbal que nous venons de citer. Un des membres du Directoire demanda à la municipalité de Favars pourquoi elle n’avait pas requis sa garde natio. nale et celle des communes voisines pour rétablir l’ordre et dissiper cet attroupement ? Ces messieurs répondirent qu'après «avoir parlé à tous les paroïssiens présents le dimanche à la sortie de la messe, tons montrèrent la plus grande docilité, mais qu’ils ne purent rassembler leurs gardes nationaux, plusieurs étant absents, et que d'ailleurs ils n'auraient pu en tirer aucun parti vu leur petit nombre ».

Ils alléguëèrent encore qu'ils avaient tenté de les 1assembler, mais inutilement, et que « s’élant présentés individuellement sur les hauteurs de l'étang pour voir ce qui se passait, ils avaient été forcés de prendre la fuite parce que les gens qui étaient autour les avaient menacés, Que cette crainte les avaient même empêchés de venir à la ville pour rendre compte » des incidents survenus. Le soir, à huit heures et demie, le Directoire du district, informé, prit la délibération suivante (1) :

(1) Arch. deila:Corrèze. Registre du district, 2°, ne 311, folio 87 wo,