L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

122 LA POLÉMIQUE ATLANTIDIENNE MODERNE

un noyau de masse stellaire pesante puisque son poids spécifique est 3,4. Mais ce noyau est enveloppé dans une masse de glace d'environ deux cents kilomètres de profondeur, congelé totalement.

Les montagnes de la lune sont des montagnes de glace soulevées par des forces de marée et la surface de la lune n’a pas seulement figure de glace, elle est objet de glace.

L’hydrogène infiniment raréfié qui remplit l’espace interstellaire oppose aux corps célestes qui le traversent à toute vitesse, selon les lois de la mécanique, une certaine résistance, extrêmement faible, mais réelle. D'après Hôrbiger la lumière et la pesanteur elles-mêmes subissent cette influence, si bien que, dans une certaine mesure, elle sont absorbées et s’épuisent du fait de la résistance. La force d'attraction ou, comme dit Hürbiger « l'effet force » de notre terre s'éteint « à quelques distances neptuniennes c’est-à-dire, peut-être, à cinquante ou cent milliards de kilomètres. » Dans l’espace céleste libre de pesanteur le mouvement du soleil et des étoiles fixes ne se produit pas du fait d'une force d'attraction s’exerçant sur eux mais du fait de l’inertie après une pression ou un choc subi une fois pour toutes. Mais ce mouvement d'inertie, bien qu’il puisse être calculable pour une durée infiniment longue, est cependant freiné par l'existence de l’éther hydrogéné. Parce que les planètes qui tournent circulairement autour du soleil se heurtent à une résistance, leurs orbites ne peuvent demeurer circulaires. Elles deviennent des spirales, d’ailleurs extrêmement serrées. De même que l'aiguille du gramophone se rapproche peu à peu du centre du disque, de même les planètes se rapprochent peu à peu du soleil pour finalement se précipiter dedans. Comme des corps volumineux forcent plus facilement la résistance que les petits, les petits corps célestes qui tour-