L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

COSMOGONIE GLACIAIRE ET THÉORIE DE L'ATLANTIDE 123

nent autour du soleil peuvent s’en rapprocher plus vite que les grands. Leurs orbites doivent donc venir couper l'orbite des planètes plus grosses et plus proches du soleil. Par suite de ce rapprochement des orbites entre une grosse et une petite planète, la petite planète tombe dans le champ d'attraction de la plus grande, est arrachée à son orbite particulière et devient un satellite de la grosse planète. Les « lunes » des planètes, dont la terre n'a qu'une seule, mais dont Saturne possède dix, sont de petites planètes arrachées à leur orbite spiraloïde solaire. Le destin des planètes se continue dans le destin des lunes, qui frénées sur leur orbite spiraloïde par la résistance de l’éther hydrogène spatial, se rapprochent peu à peu des planètes.

Pour comprendre l'explication que la cosmogonie glaciale fournit de la submersion atlantidienne il est nécessaire de préciser le processus de la capture des lunes. La cosmogonie glaciale enseigne que la terre a déjà englouti toute une série de lunes et que les périodes géologiques principales (époques primaire, secondaire et tertiaire) ont été interrompues et terminées chaque fois par la chute d’une lune. La lune terrestre de notre époque, elle aussi, sera obligée un jour de suivre cette destinée cosmique.

Le prédécesseur de notre satellite actuel, la lune tombée de l’époque tertiaire, tournait autrefois, elle aussi, comme notre lune actuelle autour de la terre et, par sa force attractive, elle appelait l’eau des pôles vers l'équateur. Or, d’après la cosmogonie glaciaire, la lune tertiaire était probablement plus petite que celle d’àprésent. Elle se rapprocha plus vite de la terre, dégageant d’eau les pôles de plus en plus et accumulant l’eau autour de la région équatoriale en une sorte de bourrelet nommé « ceinture de hautes eaux ». En même temps que l’eau, lair, lui aussi, était aspiré des latitudes