L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

174 LA POLÉMIQUE ATLANTIDIENNE MODERNE

titude à combiner. La pensée apparut au préjudice du pouvoir de commander aux forces de la nature. Ce développement interne des sous-races atlantiques conduisit à la prédominance caractéristique de la pensée chez les Aryens, la cinquième sous-race. Chez la sixième sous-race, celle des Acadiens, apparut, à la place des simples désirs ou des impulsions simples, l'intelligence : « Chez les races qui avaient précédé celle-là on était porté à reconnaître pour chef celui dont les actions avaient profondément impressiokné les mémoires ou celui qui pouvait se rappeler à lui-même une vie riche de souvenirs. À partir de ce moment, ce rôle fut attribué à celui qui était intelligent. Ce dont on avait tenu compte auparavañt, c'était ce dont le souvenir durait chez les gens ayant bonne mémoire. On donna désormais la préférence à ce qui éclairait le mieux la pensée. Au temps où régnait la mémoire on restait attaché aux choses jusqu’au moment où on les trouvait insuffisantes et dans ce dernier cas, bien entendu, on accueillait celui qui se présentait avec une nouveauté susceptible de remédier au défaut constaté. Mais à partir du moment où régna la pensée, on vit se développer le goût de la nouveauté et le désir du changement. Chacun voulut imposer ce que sa perspicacité lui proposait. C’est pourquoi des troubles commencèrent à l’époque de la cinquième sous-race et ils eurent pour effet, à l’époque de de la sixième, que l’on sentit le besoin de réduire sous des lois communes la pensée individuelle des particuliers. L’éclat qui caractérisa les états de la troisième sous-race eut pour base le fait que des souvenirs communs assurèrent l’ordre et l'harmonie. Dans les états de la sixième race il fallut assurer cet ordre à l’aide de lois appropriées. C’est pourquoi il faut chercher dans la sixième sous-race l’origine des institutions juridiques et gouvernementales. »