L'oeuvre sociale de la Révolution française

492 L'ŒUVRE SOCIALE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

elle implique une connaissance très juste de la psychologie de l'enfant, et des moyens les plus propres à développer, sous le contrôle du maître, le raisonnement et la personnalité du jeune élève.

Le décret stipulait enfin que des extraits du recueil seraient lus, particulièrement les jours des décades et des fêtes nationales reconnues par la Convention.

Cette dernière clause nous amène à traiter brièvement le dernier point du Credo révolutionnaire, pour ainsi parler, celui qui se rapporte à l'importance des fêtes nationales dans l'éducation

populaire.

Cette conception était très ancienne, elle aussi, dans la Révolution ; et Mirabeau, nous l'avons dit, lui donnait déjà, dans son plan, un corps et une réalité.

L'idée revient, d’ailleurs, souvent encore sous la plume de la plupart des réformateurs de l’époque, ou dans la bouche d’un grand nombre d'orateurs des diverses assemblées, jusqu'au jour où MarieJoseph Chénier, le frère du poète, trouve à toutes ces aspirations réelles et encore mal définies une formule définitive, et fait adopter, grâce à un discours très éloquent, le principe et la division même des fètes publiques, qui devront être célébrées le dernier jour de chaque décade.

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