L'oeuvre sociale de la Révolution française

LES DOCTRINES DE L'ÉDUCATION RÉVOLUTIONNAIRE 213

d'abord surtout, c'est qu'il serait téméraire aussi bien qu'injuste d'apprécier trop hâtivement en bloc cette partie si considérable de l'histoire de cette époque.

Ce qui doit entrer avant lout en ligne de compte, et comme élément d'appréciation, c'est la difficulté et l'ampleur du travail à accomplir, et ce qu'il faut donc admirer tout d'abord aussi, c'est le zèle toujours ardent des Comités divers de l’Instruction publique sous la Législative, comme sous la Convention ou le Directoire.

J'ai essayé de faire ressortir, au cours de cette étude, l'unité de vues admirables qui présida presque toujours aux résolutions de ces différents Comités, et assura dès le premier moment, à l'œuvre révolutionnaire et à cette partie qui en est à la fois le point culminant et comme la partie maitresse, l'organisation de l’enseignement primaire, une solidité qui se manifeste non par les œuvres, mais par les idées.

Faut-il en effet répéter ici ce que j'affirmais tout à l'heure, c’est que d’une marche à coup sûr méthodique et sûre du but à atteindre, on était arrivé à la solution des grands problèmes qui se posaient alors, que tous les besoins de l'instruction publique avaient été prévus, etla plupartrésolus; et qu'enfin, si l’on peut faire des réserves sur certaines conceptions par-

ticulières trop absolues ou encore mal exprimées,