La correspondance de Marat

134 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

cieuses que je prie M. Quinquet d'apporter le plus grand soin. " Marar,

l’ami du peuple, docteur en médecine.

LI d

LETTRE À M. QUINQUET DE MONJOUR

(17 février 1790)

Un peu plus tard, à la date du 17 février, Marat, toujours caché dans les environs de Paris, écrivit à M. Quinquet de Monjour cette dernière lettre: :

Je n’attachais aucun prix, Monsieur, à l'intervention du Parlement dans ma cause, qu’autant qu'il aurait ordonné la levée des scellés et la reddition des presses. Quant au décret, il m'inquiète très peu, et si la cause doit être remise en dernier ressort au Châtelet, j’en fais mon affaire. Recevez de nouveau, Monsieur, mes remerciements et trouvez bon que, ne voulant point de procès, même avec M. de Pernet*, je révoque de nouveau les pouvoirs que je

vous ai donnés. Marar, l'ami du peuple.

Près Paris, ce 17 février 1790 5.

1, Également publiée par M. l'abbé Pécheur, ibid., p. 178.

2. Il s'agit évidemment du même M. de Pernet, dont les accusations contre M. Joly furent la cause des attaques de Marat contre ce dernier, et des poursuites qui suivirent (V. supra : Lettre à M. Joly, p. 109).

3. M. Quiuquet répondit à cette lettre par le billet suivant : « J'ai