La correspondance de Marat

50 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

fera part de quelque chose qui peut vous être très avantageux, si vous agréez ses propositions. Je serais extrêmement flatté d’avoir pu vous être utile. Je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

(Signé) LYTILETON. N°6:

Lettre de M. Prevot.

Votre réputation, Monsieur, et les différentes guérisons que vous avez opérées, me font désirer avec la plus vive ardeur que vous vouliez bien donner vos soins à la santé de ma femme. Les différents accidents qu’elle a éprouvés de la délicatesse de sa poitrine dont elle souffre continuellement m'ont donné et me donnent encore des inquiétudes sur son état et sur les suites qu’il peut avoir. Je me flatte que vos soins et vos lumières lui rendront la bonue santé dont elle a joui autrefois. M. Hibert vous a prié, de ma part, de vouloir bien la venir voir; j'aurais eu l'honneur d'aller chez vous pour vous en prier en personne, mais M. Hibert m'a observé qu'il serait très douteux que j'eusse le bonheur de vous rencontrer. Je prends donc le parti de vous écrire, Monsieur, pour vous engager à venir voir M®® Prevot demain matin $'il vous est possible. Je vous en serai infiniment obligé. J'ai l'honneur d'être, avec la considération la plus parfaite, votre très humble et très obéissant serviteur,

(Signé) Prevor, trésorier général des ponts el chaussées de France.

Paris, rue Chartes, ce mardi après midi, 23 novembre. :