La crise balkanique (1912-1913)

TA à _ LA CRISE BA LKANIQUE

de l'Angleterre. Au commencement de ce siècle l'Angleterre était obligée de concentrer toute son attention sur les problèmes suivants : politique des rails ger.maniques en Asie et en second lieu accroissement disproportionné de la flotte allemande ; elle semblait être menacée sur lerre el sur mer: le doute prit alors naissance dans son esprit ; elle se demanda si conlinuant à rester dans son ésplendide isolement », ellene courrait pas le risque de se voïr impuissante un Jour à faire face à la multitude d'intérêts quelle avait su se ménager un peu sur toute lacarte du monde? L'idée d'une politique « d'ententes » germa dans l'esprit de M. Joé Chamberlain. « Entente » est un terme exprimant une liaison diplomatique plüs vague, plus relàchée qu’ «alliance »; elle ménage davantage l'avenir, elle fut préférée par l'Angleterre. Entre la France et le Royaume-Uni toute concurrence coloniale depuis Fachoda était écartée; Edouard VII dévait lier son nom au rapprochement des deux pays. La France, en « honnête courtier » — le terme est de Bismarck, entreprit celle œuvre paradexale, si on consulte un peu l’histoire, d'essayer un rapprochement entre l'Angleterre et la Russie. Il y a ici un lent travail quil est difficile de suivre, les cartons du Quai d'Orsay, du Foreign Office et du pont des Chantres gardent leur

mystère. Ce qui. nous intéresse au plus haut point est

PRE cran rennes ps