La crise balkanique (1912-1913)

ONE LA CRISE BADKANIQUE

le consentement des Puissances intéressées aux destinées méditerranéennes, décida de. porter sa puissance d'expansion en Tripolitaine, province turque, distante de quelques heures de la Sicile. Confiante dans son armée, convaincue dela désorganisation administrative et militaire, dont les services étaient presque inexistants dans cette province africaine, elle comptait sur une soumission rapide de la contrée: grand fut son étonnement quand elle eut à constater | l'opposition farouche que les éléments indigènes, aidés par une poignée de réguliers turcs, avaient organisée. Un facteur impondérable et avec lequel elle n'avait pas compté — le fanatisme islamique — venait de rallier les énergies musulmanes et dans un dernier sursaut. elles se dressaient contre l'invasion chrétienne. La guerre devenant longue, les pertes cruelles et nombreuses, l'Italie fit mine de vouloir imposer sa volonté en portant la guerre en Turquie d’Eu rope. Successivement sa flotte canonna les Dardanelles et occupa des îles de l’Archipel. Tant que l'action italienne s'était limitée aux côtes de Tripolitaine et de Cyrénaïque, l'Europe impassible suivit les événements : le jour où le canon gronda dans l Archipel et aux portes de Constantinople à Gallipoli, le désarroi br usquement se répandit dans les chancelleries. Allaiton voir

s’ouvrir (oute la Question d'Orient avec les compéli-