La critica e l'arte di Leonardo da Vinci

1206 PARTE SECONDA

di « reflexions sur les ouvrages », ebbe il merito di pubblicare il giudizio del Rubens, e di commentarlo, precisando e completandone le conchiusioni.

Il disegno di Leonardo « est d’une grande correction et d’un grand Goîìt, quoy qu'il paroisse avoir été formé sur le Naturel plutòt que sur l’Antique. Mais sur le Naturel de la méème maniére que les anciens Sculpteurs l'en ont tiré; c'est-àdire, par de savantes recherches, et en attribuant à ia Nature, non pas tant ses Productions ordinaires, que les Perfections dont elle est capable.

« Les Expressions de Leonard de Vinci sont tres-vives et tres-sprituelles ». Anche un solo disegno «est une preuve suffisante, pour montrer combien profondément il pénétroit dans le coeur humain, et avec quelle vivacité, quelle variété et quelle justesse il en savoit représenter tous les mouvemens ».

« S'il mPest permis d’ajofiter quelque chose aux paroles de Rubens, je diray qu'il n'a pas parlé du Coloris de Leonard de Vinci; parce que n’ayant fait ses remarques que des choses qui luy pouvoient étre utiles par rapport à sa Profession, et n'ayant trouvé rien de bon dans le Coloris de Leonard, il a passé cette partie de la Peinture sous silence : aussi est-il vray que les carnations de Leonard donnent la plùpart dans la couleur de lie, que l’union qui se rencontre dans ses Tableaux tient beaucoup du violet, et que cette couleur y domine ».

Quale progresso sul Félibien! Il Rubens suggerisce di evitare il pregiudizio degli eccessivi particolari; e lo stesso De Piles.trascura il pregiudizio dell’eccessivo rilievo. E dal silenzio del Rubens è indotto a precisare il vago giudizio del Félibien sul colore di Leonardo, che nettamente disapprova. Non poteva scrivere altrimenti il rappresentante degli « amateurs » ; ed è specialmente notevole ch'egli precorra il Ruskin. Ma sopra tutto ammirevoli sono i passi del De Piles per la delicatezza