La critica e l'arte di Leonardo da Vinci

134 PARTE SECONDA

volità dei carattere, ma a un disprezzo filosofico delle cose della vita, alla bramosa ricerca delle verità d’ogni genere.

AI Rio (1) risale l’idea di rappresentare Leonardo in una antitesi di genio universale e di deficiente spirito religioso. « Entre tous les artistes, parla force, la hauteur et la souplesse de son génie il s'éleva jusqu'à la synthèse de l’idéalisme et du réalisme..., nul artiste n'ayant pénétré aussi avant que Léonard dans les mystères de la science... Malheureusement l’activité de l’exécution ne répondit pas chez lui à la grandeur des conceptions, et le désordre apparent dans lequel il nous a laissé le fruit des ses méditations ou de ses intuitions, a été cause qu'une justice si incomplète lui a été rendue par ses contemporains et par la posiérité ».

Ma davanti il « Battista » del Louvre la coscienza religiosa dei Rio si ribella : « la téte est modelée avec une finesse poussée jusqu'à l’extréme limite de l'art, et... la perfection tecnique nà jamais été surpassée. Il nen est pas de méme de la i perfection poétique ; car, bien que le visage du saint respire une | sorte d’enthousiasme, on y cherche vainement cet idéal ascétique réalisé plus ou moins heureusement par la peinture chrétienne, mais auquel Léonard, avec tout son génie, ne put jamais ; atteindre ». È

Tuttavia, il Rio limita altrove questo giudizio : Leonardo {i giunse a dare la perfezione « à l’oeuvre d'art proprement dite, indépendamment de sa valeur morale et de sa signification symbolique. Cela ne veut pas dire qu'il fàt un naturaliste raffiné ou un magicien consommé, qui se renfermait doctement et systématiquement das une sphère étrangère aux grandes inspirations; au contralre, nous verrons bientòt qu'il savait, lui aussi trouver le chemin de l’idéal, quand le problème è résoudre dirigeait forcément son regard de ce còté-là ».

(I) A. F. Rio. De l'art chrètien. Paris, 1861, T. III. pag. 33, 132, 68, 66