"La Guzla" de Prosper Mérimée : étude d'histoire romantique (sa posvetom autora)

LA BALLADE DE L’ÉPOUSE D’ASAN-AGA.

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traductions françaises de la Triste mais qui n’en connaissait que cinq, en cite deux autres, sur l’autorité de M. Skerlitch, dit-il 2 . La première aurait été publiée par le baron Eckstein dans le Catholique en 1826, la seconde par M Œe Sw. Belloc dans le Globe en 1827. Vérification faite. M. Matic blâme sévèrement M. Skerlitch de l’avoir induit en erreur, car ces traductions n’existent pas 3 . Nous avons lu et relu l’article qu’il cite; une seule phrase a retenu notre attention; mais il n’y est question que des traductions françaises de poésies serbes en général 4 . En effet, on trouve dans le Catholique de -1826 deux longs articles sur la poésie serbe, et dans le Globe de 1827 plusieurs chants du recueil de Karadjitch, traduits par M“ e Sw. Belloc. Du reste, nous en avons déjà parlé. IV. Autres pays. Outre la version de Fortis, il existe d’autres traductions italiennes : de P. Cassandrich, dans les Cantipopolari epici serbi, Zara, 1888, pp. 195-202; de N. Jaksic, de Zarbarini, etc. George Ferrich a mis la Triste ballade en hexamètres latins, dans son Epistola ad Joannem Muller, Raguse, 1798, pp. 17-20. Il s’est servi de la traduction italienne de Fortis 5 . Le poète hongrois bien connu, François Kazinczy a traduit le Klayyesany de Goethe en sa langue maternelle. La ballade est traduite aussi en tchèque, par S. R. Slovak, et en russe (deux fois : par Vostokoff et, en partie, par Pouchkine). Une version espagnole

1 Archiv fur slavische Philologie, t. XXIX, pp. 64-78 et 84-96. 3 Idem, p. 66. 3 Idem, pp. 66-67. 4 Srpski kgnijevni Glasnik du 1" décembre 1901, p. 355. s ôurcin, op. ait., pp. 66-69.