"La Guzla" de Prosper Mérimee : les origines du livre - ses sources sa fortune : étude d'histoire romantique : thèse pour le doctorat d'Université

CHAPITRE X « La G-uzla » en Angleterre L

§l. Mérimée et John Bowring. §2. La critique de la. Monthly Review. § 3. La critique de la Foreign Quarlerly Rêview. « M. Mervincet. » Mrs. Shelley. . 1 i MÉRIMÉE ET JOHN BOWRING Dans sa préface à l’édition de -1842, Mérimée raconte que, deux mois après la publication de la Guzla. M. Bowring, « auteur d’une anthologie slave », lui écrivit pour lui demander les vers originaux qu’il avait si bien traduits. Cette lettre, si elle a été conservée par Mérimée, ce qui est très peu probable, car il en détruisait de beaucoup plus intéressantes, par exemple celles de ses amis Jacquemont et Stendhal 2 a été brûlée avec tous ses

1 Nous avons publié sur le même sujet une notice, en serbe, dans le Srpski kgnijevni Glasnik du 16 décembre 1906. Un autre article intitulé John Bowring et la poésie populaire serbe, a paru dans la même revue (1 er juillet 1908). On y trouvera quelques détails, d’importance secondaire, que nous n’avons pu reproduire ici. Depuis l’époque où nous écrivions ces articles, nous avons quelque peu changé d’opinion sur sir John Bowring. 2 Cf. les tables de la Correspondance de Victor Jacquemont (Paris, 1867, 2 vol.) et l’introduction à la Correspondance de Stendhal