La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
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Sables-d'Olonne, comme on le disait dès les jours de Bressuire‘. Le succès était certain ; mais en cas de défaite, les femmes et les enfants des patriotes devaient payer ? pour tous. — Le même jour qu’à Saint-Florent, le 12, et à cinq lieues vers l’ouest, en aval de Loire, Chantoceaux et la Varenne avaient été envahis, malgré la résistance du maire et des habitants, par des bandes venues de la région Bretonne; — et à dix lieues de là, vers l’est, à Chanzeaux, — ce n’était pas là jour de tirage, — le valet de chambre des Gourreau, Roné Forest, revenu d’émigration, et les chefs principaux des processions nocturnes, associés depuis des semaines dans des courses de jour et de nuit, envahissaient la maison commune. Le
! Les Prussiens aux jours de Bressuire, les Anglais plus tard et surtout les émigrés. « Les paysans ont toujours « compté sur un débarquement d’Anglais et sur le retour « des émigrés », écrivaient les chefs Lescure, d'Elbée et autres au baron de Gilliers (18 août 1793), — réclamant des puissances coalisées, qu’ « elles déclarent que nous « faisons partie des armées combinées. » Corresp. inédite concernunt la Vendée militaire, publiée par D. Chamard (Angers, in-8°, 1889), p. 17 et 24. — Et c'est à ce titre qu'on massicrait sur place à Torfou ou qu'on fusillait sans merei tous les Mayençais, comme ayant faussé leur serment
de ne pas servir contre l'étranger ! * Déposit. de Marie Dalaine.