La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
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procureur de la commune, Godelier, était abattu d'un coup de feu et achevé à coups de fourche" ; et près de 200 recrues s’en allaient prendre leur rendez-vous d'attente sur les landes de SaintLézin. On racontait là, comme partout, pour entraîner les braves, que les Bretons, 5,000 hommes et deux canons, — les y att:ndaient *. En réalité c’est le contingent de la Tourlandry, réuni aux gars de La Salle, du May, de La Fosse, qui forme à portée un groupe d’un millier d'hommes, sous l’excitation directrice des réfractaires etle commandement, pour un jour, de l’odienx Barbotin, vicaire de Saint-Georges-duPuy-de-la-Garde. Dès le soir d’ailleurs tout l’intérieur du pays, qui semblait attardé, est en feu. Das agents sûrs ont couru les champs, répandant les nouvelles et les instructions des chefs. Le combat dure encore à Saint-Florent, qu'on en voit partir à franc étrier, Perdriau, ancien caporal de ligne,
.débitant de tabac à la Poitevinière, l’homme de main, qui paraît véritablement le principal ins-
1 Déposit. de J. Picherit. ? Ibid,