La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
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Cathelineau ? N'est-ce donc pas lui, — à ce qu’on veut nous faire croire — le grand chef de guerre? Tous ses biographes s’étonnent de ne pas le retrouver là en belle lumière; — et la plupart passent outre en s’abandonnant à d’imaginaires récits d’exploits.
Le combat s'engage. La colonne poussait devant elle ', depuis plus de cinq lieues, comme la pratique en est bien prise, les prisonniers liés deux à deux, — plus de quatrevingts des plus riches et des plus honorables propriétaires ou fabricants du pays, otages dévoués pour couvrir le feu ou pour le subir. A peine cependant trois cent vingt gardes nationaux, harcelés, surmenés depuis huit ou dix jours, mal commandés, mal armés, attendent, avec deux petits canons, la multitude envahissante. Une centaine de volontaires les appuie. envoi du 19° dragons en formation à Angers. Après l'échange d’une volée de canon et d’une courte fusillade, les cavaliers patriotes s’élancent pour la charge ; mais, à quarante pas de l’assaut,
l« À la suite de l’armée, » dit l’abbé Deniau, I, 279, qui sait très bien le contraire.