La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

DANS LES DÉPARTEMENTS. I'® PÉRIODE III

avaient pu dans certaines proportions servir à alimenter la cuisine et la basse-cour des Pères, et à pourvoir au luminaire de leurs autels.

Des fermes, qui avoisinaient le pourpris principal, celle importante de Tarsul, de 802 journaux et soitures, et celle de Saule, de 324 journaux et soitures. furent les premières mises en vente, lune sur l’estimation de 122 mille livres fixée d’aprèsun revenu approximatif de 5.545 livres net d'impôts, et lautre sur l’estimation de 45.288 liv. que déterminait un fermage net de 2.060. On adjugea Tarsul moyennant 191 mille livres à un capitaliste, A. Thorey, citoyen de Dijon. Quant à Saule, elle fut délivrée, ensuite de nombreuses enchères portées par © amateurs, à Pierre Jacquin, le fermier cultivant les terres, et ce moyennant 77.400 livres. Ces prix faisaient ressortir lesdites acquisitions au taux net d'impôts de 2,90 et 2,66 p. 100.

On vendit ensuite:

Le 14 mai, au prix de 50.300 livres, la Rente de la Forgeotte, affermée brut 1.705 livres et estimée 33.383, d’où un placement à 3,36 p. 100 brut, et à 3 p. 100 net; les enchérisseurs étaient ici les mêmes que pour Îles immeubles formant le bloc de la Régie de Citeaux ;

Le 1r juin, au prix de 65.500 livres, la ferme de Bienassise, affermée brut 1.756 livres et estimée 34.397 livres. Le placement ressortait à un taux