La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans, page 306

296 GONSÉQUENGES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES

Dans le district de Laon, sous le régime des biens de première origine, les opérations débutèrent, comme dans la Côte-d'Or, par la vente d’un certain nombre de grands domaines. D'’après M. Loutchisky, on en vendit 46 d’une étendue de 100 arpents; 50 de 200 et plus, 6 de 500 et plus, et 2 de 2.000. Le total des biens vendus, tant en détail qu’en bloc durant cette période, s’estélevé à 43 où 44 mille arpents, etle nombre des acheteurs atteignit bien 5.265, ce qui dénote un mor-

cellement important. Ces acheteurs se répartissent ainsi :

Laboureurs. 25 0/0 Vignerons. ............. 10,9 Jardiniers.......... une 1,5 Manouvriers...,,.,,..... 6,5 BÉTEErS EN IN ” 2,3 Artisans de villages... 15,5 Occupés d'industrie... 5,8 Marchands de villages... 21,6 Employés. ..,.... PE re 1 Totar Le 90,1 0/0

Bourgeoisie des villages, des villes et fermiers ; clergé et noblesser re RE 9,9

Torar ÉGar...,..... 100,0/0

Dans cette dernière catégorie, M. Loutchisky classe les fermiers, en déclarant qu’ils n’achetèrent relativement qu’une très petite quantité, 3.000