Le métabolisme de base et l’homéothermie

— {0

Q: = S,h; (u — 1} Q: — Salt (1: — D)

Puisque nous admettons que À, et h,, et u, et & ont la même valeur, il en résulte que pour avoir =, (température de la neutralité thermique), on devra avoir :

Q _S QuS,

C’est la loi des surfaces. On voit qu'elle aurait grandement raison d’être valable à la neutralité thermique puisque c’est elle qui assure le même niveau de cette neutralité thermique à des homéothermes de différente taille à même pouvoir déperditeur calorique.

B, — Conditions de thermorégulation d'homéothermes différemment protégés contre le froid.

La loi des surfaces placerait les homéothermes de différente taille dans les mêmes conditions de thermorégulation dans un même milieu thermique, à condition qu'ils aient, par unité de surface, la même déperdition calorique. Celle-ci, on le sait, n’a pas lieu uniquement à la suiface du corps, toutefois la déperdition cutanée est de beaucoup la plus importante, de sorte que c’est l'étendue de Ja surface corporelle et le pouvoir déperditeur spécifique de cette surface qui entrent surtout en ligne de compte dans la déperdition totale de chaleur de l'organisme à la neutralité thermique.

Il n'y a pas de doute que tous les homéothermes ne sont pas protégés dans la même mesure contre le froid. Leurs enveloppes protectrices sont, à ce point de vue, différentes d’uné espèce à l’autre, mais, en général, comme nous l’avons déjà remarqué, leur épaisseur varie dans le même sens que la taille, de sorte que les homéothermes habitant un même milieu thermique sont différemment protégés par leurs enveloppes contre le froid selon leur taille.

Dans ce cas, un métabolisme de base proportionnel à la surface ne placerait pas les homéothermes de taille différente dans les mêmes conditions de thermorégulation, car il ne leur