Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
DIVERSES. 1
Il se croit accablé sous lès coups du malheur;
on Où
1] s’agite au milieu des discordes civiles, Pour acheter nos villes;
Et la corruption lui tient lieu de valeur.
Jaloux de nos succès, avec impatience 1] court, pour affermir une triple alliance, Porter de vils tribnts à nos derniers tyrans; Alors nous avons dit : Point de grace aux perfides; Sous nos traïls régicides, L'un sur l’autre entassés qu’ils tombent expirans.
Des rois de univers la gloire est périssable, Les sermens qu’on leur fait sont écrits sur le sable; Ceux des républicains sont gravés dans les cieux. Où sont les potentats, qui, fiers de leur empire; Sarmoient pour nous détruire? Où sont le Léopard et lAigle audacieux ?
Pilnitz a vu leur trame et Fleurus leur défaite; C’est en vain qu’élevant une hideuse tête Ts veulent rallier leurs nombreux bataillons : Voyez-les tous épars sur la terre sanglante, T'els sous la faux tranchante Les superbes épis tombent dans les sillons.
Est-ce toi, Penple anglais, que poursuit notre haine? Non, du crime jamais le penchant ne l’entraîne. Le peuple aime par-tout à défendre ses droits, Par-tout la liberté du peuple est les délices; J'en ai de sûrs imdices : Les vertus sont du peuple, et le crime est des rois.