Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

DIVERSES. {72 Au lieu des vieux refreins, en langage hébraïque, Ils font des Marseillais entonner le cantique, Et le mensonge enfin cède à la vérité.

À peine ilsont fini : J’entends de tout côté Ce cri voler au loin sur les ailes d’Eole : Vive, vive à Jamais le Sénat publicole.

VERS SUR LES PREMIÈRES VICTOIRES

DE BUONAPART É.

Rsmponrer en trois jours uue triple victoire, Quels exploits ! quels succès! ê Muse de l’histoire, Prépare tes pinceaux ; et toi, Postérité,

Comble de tes honneurs l’heureux Buonaparté. Mais ne fut-il qu'heureux ? est-ce toi, Destinée, Par qui, de verts lauriers, sa tête est couronnée ? Toi qui l'as mis au rang d’illustres généraux,

Que la gloire a placés au nombre des héros ? Non; c’est à ses vertus qu’il doit cet avantage,

À sa rare prudence , à son mâle courage;

C’est de la liberté l’essor impétueux,

Qui la fait triompher du Germain belliqueux,

Et l’a rendu vainqueur des plus superbes têtes: L'amour de la patrie enfante les conquêtes.