Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

(45) Alors tu gardais leurs portiques » Divinité de nos aÿeUX ; Le luxe fascina leurs yeux, Et corrompit leurs mœurs antiques.

Tu les quittas: sous tes drapeaux Ils avaient subjugué Carthage ; De cent rois le vil héritage Les livre aux plus mortels fléaux. L'empire tombe aux mains d'Octave : Qui répand l'or à pleines mains : Dans Rome i n'est plus de Romains; Le peuple roi devient esclave.

Préserve-nous de ces malheurs, Frugalité que je révère ; Ton règne, quoiqu'un peu sévère, Est la sauve-garde des mœurs. Les vieux Romains, par leur courage, Devinrent libres et fameux : Sachons être sobres comme eux , Comme eux nous dompterons Carthage.

Ati haBiODANQNE Æ, O0 L

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Air : De ton fils, jeune et bonne TÊTE»

A QUELLE vertu nos ancêtres

Flevèrent le plus d’autels ?

A celle qu'ignorent les prêtres, ?

Et qu'adorent tous les mortels.