Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

(46) Bonne foi, confiance aimable ; C’est toi qui reçus leur encens ; C’est toi qui, des chagrins cuisans Par un bonheur inaltérable, Remplaces les traits déchirans.

C’est toi qui, du rempart des ondes Applanissant l'immensité, Etablis entre les deux mondes Les nœuds de la fraternité; Tu sers de base à la justice, Et sans toi l'amitié n’est rien; Par toi, du Front du citoyen; Disparaît l'infame artifice, Et le peuple trouve un soutien.

Sans aller aux dieux faire injure, Par un serment frivole et vain, Le bon Gaulois, jamais parjure,

Du bon Gaulois serrait la main :

Fais que nous suivions cet exemple , Divinité chère à mon cœur,

Que toujours notre œil te contemple , Et que l'univers soit le temple

De la franchise et du bonheur.