Les Croates et l'Autriche-Hongrie

4% LES CROATES

mulgués par les souverains, à l’occasion d’un événement important.

Dans les documents, on mentionne également les assemblées de gens libres (synodus, congregatio). Les dignilés honoraires à la Cour sont exercées par les « zupans ». Dans les documents émanant des souverains croates, toujours écrits en latin (le plus ancien date de 852), on mentionne le « jupanus palatinus » ou « comes curialis », le plus haut dignitaire de la Cour, le « comes postelnicus » (le cubiculaire), le « comes vinotoc » (le chef de la cave), le «comes scitnic » (qui porte le bouclier), le « comes volar » (le maréchal) ; le «major domus regiæ » mérovingien s’appelle « ded ». Le juge de la Cour s'appelle « regalis curiæ judex ».

Le pays était subdivisé en unités administratives, qui comprenaient habituellement la vallée d’une rivière ou un bassin tectonique. Ces unités s'appellent des « Zupe ». Elles sont gouvernées par des « jupans » (jupani, zuppani, Coùravo: dans Constantin Porphyrogénète). Ce sont des chefs des tribus locales qui arrivent à ces dignités, soit par l’héritage, soit par l’élection. Cependant, l’organisation ancienne des tribus a assez longtemps subsisté en Croatie, jusqu'au XIIIesiècle. La dignité supérieure à celle des jupans est celle du ban /cette dénomination est d’origine avare), comparable à la dignilé de marquis ou de margrave (comte des marches) de l'Etat carolingien. Au temps de la