Les fêtes et les chants de la révolution française
APPENDICE. 277 CHAPITRE IV. — Quatre-vingt-douze, etc.
Sources principales : Commémoration nationale du 1% juillet. — Le Cérémonial qui sera observé dimanche et lundi, 99 el 23 juillet présent mois, pour la proclamation du décret du corps législatif qui déclare le danger de la Palrie, et pour l'enrélement civique des ciloyens qui se dévouent à sa défense. __ Moniteur. — Chronique de Paris. — Révolutions de Paris. Journal des débats et des décrels. — Speclacles de Paris. Mémoires ou Essais sur la musique par le citoyen GRÉTRY, pluviôse an N, ILE, 43.
Sur les premières composilions de Galel pour les Jêles nationales :
Le manuscrit de la bibliothèque du Conservatoire qui porte la date du 16 juillet 4791 a pour titre : 2° Marche militaire par le Citoyen Catel de la Musique de la Garde nationale parisienne. Il en résulte que Catel avait composé, avant ce 16 juillet une {°° Marche qui ne nous est point connue, du moins sous ce numéro. Il en résulte aussi qu'au milieu de 1791 Catel faisait parfaitement partie de la musique de la garde nationale, ce qui contredit une affirmation basée sur une pièce, postérieure de plusieurs années, d'après laquelle Catel ne serait entré dans ce corps qu’en 1792 (voir ci-dessus, dans cet Appendice, chap. = Sur la musique de la Garde nalionale, elc.). — Pour l’ Hymne à l'Égalité, c'est M. Constant Pierre qui lui assigne la date du 19 juin 1791, sans donner de référence qui la justifie. Les éditions de Chénier s’accordent au contraire pour indiquer, comme date de la poésie, l'année 1792, quelques-unes indiquant le jour spécilié, mais une année plus tard.
Sur l’auteur de « Veillons au salut de l'empire ».
Ajoutons la référence suivante à celles que donne le texte ci-dessus : la Chronique de Paris du 11 janvier 1793, rendant compte du Chansonnier patriote publié naguère par Girey-Dupré, fait une mention spéciale « la belle chanson d'Adrien S. Boy » qui y est insérée.
Le regretté Gustave Isambert, si familier avec le réper-