Les fêtes et les chants de la révolution française
278 APPENDICE.
toire des chansons de la Révolution, a, dans un article sur Girey-Dupré chansonnier (la Révolution française du 14 août 4901) fait justice de la fausse attribution des paroles de « Veiïllons au salut de l'empire » à Girey-Dupré, qui, démontre-f-il, loin de Les avoir composées, fut des premiers à les publier dans son recueil avec la signature de leur véritable auteur, Adrien S. Boy. M. Constant Pierre a cependant maintenu cette attribution dans sa Musique des Jêles el cérémonies la Révolution française, tandis que, dans ses Hymnes el Chansons de la Révolution, il donne à la fois les noms de Boy et de Girey-Dupré, justifiant ce dernier à laide du mauvais recueil postérieur : les Époques de la Révolution française; dans la table des matières du même livre, il ne fait décidément plus mention de « Veillons au salut de l'empire » au nom de Girey-Dupré, malgré la présence de ce nom dans l’article consacré à la chanson; enfin dans un autre endroit (p.149) il fait allusion à l'attribution octroyée à l’un ou à l’autre de ces deux poètes « de la paternité de l'air : Veillons au salut de l'empire ». Mais non; - personne n’a jamais attribué cet air à Girey-Dupré ni à Ad. S. Boy : il est de Dalayrac.
Sur la dale de la Carmagnole :
Pour quelle raison et par quel excès de prudence le recueil de Musique des fêles el cérémonies de la Révolulion Jrançaise de M. Constant Pierre inscrit-il un point d'interrogation devant la date : 1792, assignée à la Carmagnole, quand nous avons la certitude que. non seulement cette date est exacte mais qu'elle peut être circonscrite à une quinzaine de jours vers le milieu de ladite année, c’est ce qu'il ne n'appartient pas de chercher à expliquer.
Sur la fête du 14 oclobre 1792 et celle qui fat célébrée sur le champ de balaille de Valmy, voy. JuzteN Tiersor, Rouget de Lisle, pp. 117, 136, 145 et 16.
La fête parisienne du 14 octobre est celle où fut produit pour la première fois dans la Marseillaise le couplet des enfants, qui n’est pas de Rouget de Lisle. A ce sujet, de nouvelles observations m'ont permis de compléter celles que