Les Préfets du Consulat et de l'Empire

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et du Midi signalaient des tentatives d'organisation de guerre religieuse entre protestants et catholiques. Le préfet de l'Hérault, de Nogaret, s’en plaignait en 1804 : « J'ai été désagréablement surpris, écrivait-il au ministre de l'Intérieur, de constater un redoublement de fanatisme produit par le Jubilé qui vient de se terminer. Je suis de plus en plus confirmé dans l'idée que le gouvernement se trompait en comblant de faveurs une classe d'hommes qui ne les acceptent que dans l'espoir de s'en servir pour recouvrer un jour leur richesse et leur influence, à laquelle ils annoncent hautement qu'ils sont loin de renoncer (1). » Quelque temps après, Fouché informait les préfets que le gouvernement entendait protéger de son autorité Les prêtres qui professaient la morale de l'Évangile, mais qu'il poursuivrait avec sévérité ceux qui abu-

traction d’un roi. Chaque prêtre, cependant, est sujet de Louis XVIII et doit l’aider à reprendre les rênes du gouvernement en empêchant les soldats de rejoindre leur corps. La nouvelle guerre doit tourner au profit de tous les fidèles, les restituer à un prince légitime et à une église commune et souveraine.

(1) Archives nalionales, F 7, 3705.