Les Révolution

PORTRAITS D'AUTREFOIS ET D'AUJOURD'HUT. 191

âme! Qui eût pu le croire? Et comment admettre qu’il y ait des âmes si mal logées? Nos aimables docteurs ne sont pas encore revenus de leur surprise : l'intervention du peuple sur la scène a troublé toutes ces élégances correctes et savantes qui jouaient avec les affaires publiques : il faudra bien du temps pour qu’elles s'y accoutument et surtout pour qu’elles s’y résignent.

Glycas aime, dit-il, la liberté, mais il refuse de faire la guerre au despotisme. Son nom le lui défend; il exprime la douceur, et il veut que sa conduite réponde à son nom. Il est doux, caressant, onctueux, comme s’il prenait chaque jour un bain d’huile. Il a entrepris, s’il faut l’en croire, de réconcilier la liberté avec le despotisme, et, en attendant, il donne la main à ces deux irréconciliables adversaires.

On a découvert dans un vieux manuscrit du mont Cassin le dialogue suivant, qui date, comme on voit, du temps d’Auguste : « Quelle ardeur ! quel zèle! quel dévouement pour la